Naissance : 11 janvier 1951
Décès : 7 septembre 1993
Notes :
Trois enfants
Yann, Elise, Ludovic
OBSEQUES DU CHEF DE BATAILLON PETETIN
ALLOCUTION DU LIEUTENANT COLONEL LEGRAS
COMMANDANT LE CENTRE NATIONAL D'ENTRAINEMENT COMMANDO 1REGIMENT DE CHOC A MONT-LOUIS.
Chef De Bataillon Gérard PETETIN, voici le moment de vous saluer une dernière fois, mais auparavant je voudrais rappeler à votre famille, à tous vos amis ici présent ce qu'ont été ces 23 années passées au service de la FRANCE.
Vous vous engagez à 18 ans en 1970 au titre du 45 Régiment d'Instruction des Transmissions, dès le début de votre carrière, vous vous faites déjà remarquer par votre dynamisme et votre volonté de réussir ce qui vous permet d'être nommé sergent en 1971.
Vous êtes alors affecté au 7 Bataillon de Chasseurs Alpins à Bourg St Maurice. Pendant plus de 2 ans j'ai pu vous voir évoluer au sein de la section des transmissions et j'ai constaté votre enthousiasme, votre sens du devoir et vos réelles dispositions tant sur le plan militaire que dans le domaine de la montagne. Vous serez nommé sergent-chef dès 1974. Vous décidez alors de tenter une carrière d'officier et vous entrez à l'Ecole Militaire de Strasbourg.
En 1976 vous êtes admis à l'Ecole Militaire Interarmes (promotion CNE DE BELSUNCE) parmi les meilleurs. Vous choisissez l'arme de l'Infanterie,un an plus tard, et après une année à Montpellïer votre valeur reconnue de tous, votre classement vous permettent de rejoindre de nouveau le 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins avec le grade de Lieutenant à la fin de l'été 1978. Successivement chef de section de combat, chef de section transmissions, vous êtes un chef dynamique compétent et particulièrement apprécié de vos subordonnés. Parallélement vous consacrez vos loisirs à améliorer vos compétences dans le domaine difficile de la haute montagne, votre engagement personnel vous permettra d'obtenir très rapidement la qualification de chef d'unité de haute montagne.
Nommé Capitaine en 1982, le 27ème Bataillon de Chasseurs Alpin d'Annecy vous accueille en 1983, vous y commandez une compagnie de combat de 1984 à 1986, toujours à la recherche d'initiatives, entraineur d'hommes, vous vous épanouissez dans les responsabilités, devenant un excellent commandant d'unité élémentaire.
Vous êtes ensuite affecté au Centre de Sélection numéro 5 à Auch en 1986. Pendant quatre années vous allez tenir les fonctions de chef de session et d'officier des sports. Votre dynamisme votre disponibilité totale, votre sens de la pédagogie seront une nouvelle fois très appréciés.
C'est en 1990 que vous rejoignez le Centre National d'Entrainement Commando 1er Régiment de Choc à Mont-Louis. Vous êtes nommé Chef de Bataillon le 01/04/91, Officier Supérieur Adjoint, Chef du bureau personnels, vous serez là aussi un excellent collaborateur pour vos chefs de Corps successifs et c'est ici que j'ai le plaisir de vous retrouver lors de ma prise de commandement fin juillet.
Sportif de haut niveau, vous pratiquiez avec sérieux la montagne, devenu expert en course d'orientation en tant que compétiteur et comme organisateur, vos mérites seront récompensés par l'attribution de la médaille d'or de la jeunesse et des sports au début de cette année. Toujours à la recherche de nouvelles techniques, votre goût du risque, l'envie d'éprouver d'autres sensation vous amène a la pratique du para-pente. Et c'est au cours d'un vol de pente, dans une région que vous connaissiez et que vous aimiez autant que notre Jura natal que survint l'accident le mercredi 1 septembre. Votre force, votre courage, nous permettaient d'espérer, malheureusement, le tout- puissant vous arrachait à notre affection le matin du 7 septembre.
Gérard, c'est maintenant vers votre épouse, vers Yann, Elise, Ludovic, vos enfants, vers votre famille que je me tourne. Qu'ils soient assurés de notre affection et qu'ils soient sûrs que nous les soutiendrons de toutes nos forces.
Notre Franche-Comté sera votre dernière demeure. Vos amis, vos camarades, le Centre National d'Entrainement Commando vous saluent et vous disent ADIEU.
La cérémonie s'est déroulée le vendredi 10 septembre à Vesoul, lieu de résidence de sa famille. En cette triste journée le Lieutenant-Colonnel LAUDIER, DANDRIEUX, DELETRE, DOUDOUX, DOUSSON, POURCADE, JACQUOT et POURRIERES ont entouré une dernière fois notre camarade.
Naissance : 16 octobre 1950
Décès : 7 mai 1991 à Metz (57000), FRANCE
Notes :
deux enfants :
gilles, Jean-Christophe
OBSEQUES DU CHEF D'ESCADRONS SIMON
ALLOCUTION DU LIEUTENANTCOLONEL BOULERY
Commandant le MR 6 4ème Régiment de Hussards
Madame, mes amis, souvenons nous
En Ecole d'application, le Sous-Lieutenant SIMON se distingue par sa rigueur, son sens du terrain et ses qualités d'instructeur et d'organisateur. Il est jeune papa lorsqu'il rejoint le 3° Régiment de Dragons de STETTEN. Régiment qu'il servira jusqu'au 1er Août 1983. Son autorité sa ténacité, son rayonnement et son souci du facteur humain sont alors particulièrement appréciés. Il est promu Capitaine le 1er Août 1982 alors que Jean-Christophe, son dernier enfant a déjà plus d'un an. Affecté au 4° Régiment de Dragons le 1er Août 1983, le Capitaine SINON tient successivement emploi d'adjoint puis de commandant d'unité de chars, avant d'être appelé au bureau Instruction. Dans toutes ces fonctions il s'est constamment montré ferme, calme,animé du meilleur esprit, s'attachant à progresser et à s'imposer. C'est un Officier de valeur, trés sur et solide, aux qualités nombreuses, unanimement apprécié de ses chefs, de ses camarades et de ses subordonnés. De Février à Mai 1984, il participe brillamment à l'opération MANTA; le Général BECHU lui attribue alors un témoignage de satisfaction pour sa contribution déterminante au succés de l'opération; son efficacité, son sens aigu du commandement et son souci de la mission sont cités en exemple.
Le Capitaine SINON rejoint le 4° Régiment de Hussards/GMR 6 le 1er août 1988. Chef du bureau Instruction, il s'engage d'emblée dans une action ferme, dynamique et sereine. Homme de contact et de conviction, déterminé et perspicace, il fait montre d'esprit vif, d'organisation et d'efficacité. C'est un responsable de grande valeur, avisé et apprécié, chaleureux et loyal, qui rend en tous domaines les meilleurs services, et qui mérite sans réserve sa promotion de Chef d'Escadrons le 1er Juillet 1989.
Chevalier de l'Ordre National du Mérite, titulaire de la Médaille d'Argent de la Défense Nationale et de la Médaille d'Outre—Mer, le Chef d'Escadrons SINON nous quitte aujourd'hui aprés vingt ans de service actif.
Madame, Gilles, Jean-Christophe, vous ses parents et ses amis, sachez que votre mari, votre père, votre fils avait su gagner notre estime et faire notre admiration. Nous lui sommes grés d'avoir eu cette présence, cet excellent esprit d'équipe et surtout cette trés haute conception du métier militaire, bien nécessaires à ceux qui s'attachent à servir sans défaillance et sans réserve.
Mon Commandant, cher camarade, cher ami, vous qui ne manquez tant depuis ce jour où vous m'avez appris votre maladie, je tiens à vous exprimer devant tous mes trés vifs remerciements pour ce que vous m'avez donné et pour ce que vous avez fait pourle Régiment.
Au moment de vous dire au revoir, vos camarades et vos chefs, trés nombreux ici rassemblés, vous adressent leur salut, salut de soldat que nous sommes fiers de vous rendre devant votre famille.
Décès : février 1991 à Angers (49000), FRANCE
Notes : OBSÈQUES DU CHEF D'ESCADRON BENETEAU
ALLOCUTION DU GÉNÉRAL DE DIVISION STEHLIN
Commandant l'École d'Application du Génie
Chef d'Escadron BENETEAU
Dans quelques instants les honneurs militaires vous seront rendus en dernier hommage de l'Armée que vous avez servie pendant presque 20 ans.
20 ans au cours desquels vous avez connu la condition du militaire du rang engagé, celle du sous-officier jusqu'au grade de Sergent Chef avant de réussir à l'E.M.I.A. et d'accéder à l'épaulette d'officier.
20 ans au cours desquels vous n'avez mérité que des éloges de vos chefs et qui attestent votre réussite sur le rude chemin que vous aviez entrepris, qu'attestent vos affectations en École dont la plus prestigieuse celle de COETQUIDAN, qu'attestent enfin le qualificatif d'exceptionnel attribué à votre temps de commandement de Capitaine au 68ème RA.
Vous étiez bien parti pour franchir l'ultime obstacle sur la voie de la réussite, c'est à dire l'École de Guerre, fabuleuse récompense, fabuleux aboutissement pour l'artilleur du rang que vous étiez déjà. Mais la maladie vous a frappé et vous a contraint à un nouveau combat, mais autrement plus terrible. Vous avez lutté avec le courage et opiniâtreté qui vous étaient connus.
Elle vous a terrassé. Et aujourd'hui l'École est en deuil.
Elle l'est à vos côtés Madame.
Nous savons avec quel courage vous avez accompagné votre mari dans sa lutte contre la maladie. Cela ne rend que plus cruel le déchirement que vous vivez et je n'ai pas de mots pour vous exprimer ce que nous ressentons devant vous. Nous ne pouvons que vous offrir à vous et à vos enfants l'amitié chaleureuse des cadres de cette École que votre époux avait su conquérir
Qu'elle vous soit si possible un réconfort, quelle vous apporte l'entraide dont vous aurez besoin dans le meilleur esprit qui doit unir les soldats.
Adieu mon Commandant BENETEAU, l'Armée et l'École sont fières de vous avoir compté dans leurs rangs.
Décès : 21 septembre 1991 à Haguenau (67500), FRANCE
Notes : OBSEQUES DU CAPITAINE RICHARD
ALLOCUTION DU COLONEL DOIREAU
Commandant le 54° Régiment de Transmiss:ions
Nous voici rassemblés pour rendre les derniers honneurs au Capitaine RICHARD qui a décidé de nous quitter ce Samedi 21 Septembre.
Mon cher RICHARD, arrivé au régiment dés sa création, vous aviez gagné la sympathie et l'affection de tous vos compagnons d'armes.
Votre excellente éducation, votre disponibilité et votre esprit d'équipe m'avaient conduit à vous confier dés mon arrivée le poste difficile d'Officier Adjoint.
C'est dire que vous m'étiez proche et je sais que vous étiez de ceux pour qui le mot "devoir" avait un sens. La mort a été plus forte que la fraternité et l'amitié qui vous liaient à vos camarades.
Elle a été plus forte que l'affection confiante que je vous portais.
A vous, membres de sa famille, je tiens à vous exprimer de la part des cadres et transmetteurs du Régiment notre sentiment de profond désarroi et à vous dire combien nous prenons part à votre douleur.
Capitaine RICHARD, le 54° Régiment de Transmissions que vous avez servi avec tant d'enthousiasme se souviendra.
Il vous salue et vous dit "Adieu".
Décès : 9 mars 1989 à Djibouti, République de Djibouti
Philippe a été déplacé en 1992 sur Vannes, au cimetière de Calmont
- l’un à gauche pour Michèle Jaffré première épouse de Gérard Pistolet,
- un autre à droite de Philippe Guilluy
- et un autre au centre du Lieutenant-Colonel Gérard Pistolet décédé en février 2006.
Notes :
Trois enfants Virginie, Laurent et Vincent
OFFICIER DE RESERVE EN 1974 AU 410 RAMA, NOTRE CAMARADE PHILIPPE GUILLUY, APRES SON PASSAGE A COETQUIDAN CHOISIT A NOUVEAU L'ARTILLERIE.
EN SEPTEMBRE 79,APRES UNE ANNEE D'APPLICATION A DRAGUIGNAN,IL PART POUR TREVES (RFA) ET Y RESTERA JUSQU'EN AOUT 81.EN SEPTEMBRE DE CETTE MEME ANNEE, IL DECOUVRE LE SENEGAL OU IL SERT A L'ASSISTANCE MILITAIRE TECHNIQUE.SA GENTILLESSE ET SA DISCRETION LUI FONT GAGNER RAPIDEMENT L'ESTIME ET LA SYMPATHIE DE TOUS, MARSOUINS COMME SENEGALAIS, ET SES BONS SERVICES DANS CE PAYS LUI VALENT D'ETRE FAIT OFFICIER DE L'ORDRE DU LION,
ORDRE NATIONAL SENEGALAIS.
IL EFFECTUE SON TEMPS DE COMMANDEMENT DE 1984 A 1987 AU 41°REGIMENT D'ARTILLERIE DE MARINE DE LA FERE,AVANT DE REJOINDRE DJIBOUTI LE 18 SEPTEMBRE 1987 OU IL SERVIRA PRESQUE DEUX ANNEES AU BUREAU OPERATIONS INSTRUCTION DU REGIMENT COMME OFFICIER ARTILLERIE ET BUDGET.
NOTRE CAMARADE VENAIT DE PASSER AVEC SUCCES L'EXAMEN DU DIPLOME TECHNIQUE ET SA TENACITE NE POUVAIT QUE LAISSER ENVISAGER LA POURSUITE
D'UNE CARRIERE EXEMPLAIRE. IL ETAIT A QUELQUES MOIS DU RETOUR EN FRANCE.
IL REPOSE DESORMAIS AU CIMETIERE DE HAUBOURDIN, NON LOIN DE LILLE.