perinaud

Colonel Gérard Périnaud, transmetteur

Gérard avait pris sa retraite en 2001 et s'était installé à VIC-en-Bigorre avec son épouse, la cérémonie des obsèques a eu lieu le 19 avril 2012.

Article paru dans la dépêche (copie avec l'aimable autorisation de la Dépêche du Midi) :

Gerard Perinaud

Un homme de bien

En prêtant serment, le 1er mars 2004, devant la cour d'appel de Pau, Gérard Périnaud rejoignait le corps des conciliateurs du secteur du Val d'Adour. Une nouvelle étape d'un parcours commencé plus de 30 années auparavant, en 1971, alors que l'homme entrait en simple appelé dans les rangs de l'armée de terre. C'est avec le grade de colonel et la volonté de poursuivre un engagement tourné vers les autres que Gérard Périnaud retournait à la vie civile : au service de son pays, puis au service de ses concitoyens. D'abord inscrit auprès du tribunal de grande instance sur la liste des gérants de tutelle (suivi des tutelles et des curatelles) des Hautes-Pyrénées, il allait concrétiser son goût de l'aide à autrui en assurant la succession de Fernand Daugreilh, 1er conciliateur de justice du canton de Vic. Gérard Périnaud entrait en conciliation, délégué pour une justice de proximité, faisant preuve d'une écoute attentive, saisissant les situations avec intelligence et finesse, ne cédant rien à la rigueur de l'analyse et à la précision des réponses, préconisations. Régulièrement, il rendait compte, devant le conseil municipal, de son activité, déclinant les thématiques des situations conflictuelles et dossiers traités, œuvrant lorsqu'il le fallait avec des services de collectivités territoriales ou institutions. Aussi président du comité du Val d'Adour de la Société d'entraide des membres de la Légion d'honneur (SEMLH), il était au rang des personnalités dont le rayonnement lui valait l'estime des associations patriotiques départementales autant que celle de son quartier où, avec son épouse Monique, il avait œuvré dans le registre de la convivialité festive. Enfin, comment ne pas évoquer une promotion partagée avec Monique depuis 2005, année de la naissance de Clara qui les élevait tous deux au grade de grands-parents, et dont parfois il rapportait les questionnements. De ce dernier voyage nous n'aurons pas de photo à mettre en fond d'écran ; nous ne nous croiserons plus devant les boîtes aux lettres dans le hall de la mairie. Gérard Périnaud, homme de conciliation, homme de compétences, homme de cœur, dont la courtoisie et le sourire vont manquer à beaucoup. J. P.